Voitures essence interdites, déforestation prohibée, réductions drastiques des émissions de dioxyde de carbone d’ici à 2030… En adoptant ces mesures, la Norvège s’affirme comme un pays précurseur.
“Quel pays incroyablement génial ! Les gars, vous assurez !” La réaction d’Elon Musk, PDG du constructeur automobile de voitures électriques Tesla, ne s’est pas fait attendre. En juin dernier, la Norvège a annoncé que la vente de voitures essence serait interdite d’ici 2025. Le pays figure déjà parmi les Etats d’Europe qui offre le plus d’incitations fiscales pour acheter des voitures électriques, rappelle le site de la chaîne d’information américaine CNBC.
La Norvège est également devenue le premier pays à bannir la déforestation, annonce le quotidien britannique The Independent. Les marchés publics devront désormais exclure toute offre émanant d’une entreprise dont les produits ont pu contribuer à la déforestation. En 2014, Oslo avait publié une déclaration conjointe avec l’Allemagne et le Royaume-Uni, afin de “promouvoir un engagement national pour encourager des chaînes d’approvisionnement sans déboisement, y compris par le biais des politiques de marchés publics évitant les produits tels que l’huile de palme, de soja, le bœuf et le bois”. Selon le réseau Action Climat, la production d’huile de palme, de bœuf, de soja et de bois de construction est en effet responsable de 40 % de la déforestation de la forêt tropicale, et de 44 % des émissions de carbone entre 2000 et 2011.
Objectif “neutralité carbone”
Dernière décision en date : le Parlement norvégien a annoncé que le pays allait viser la “neutralité carbone” d’ici 2030, devançant de vingt ans l’objectif de ramener à zéro le volume net d’émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique, explique le journal canadien La Presse.
Ecolo jusque dans les festivals
La préoccupation pour l’environnement se retrouve même dans les festivals de musique. Au festival Øya, qui se tient au mois d’août, toute source de pollution ou de gaspillage est passée au crible, explique The Independent. 97 % de la nourriture proposée aux 70 000 festivaliers est composée de produits biologiques. Les déchets alimentaires sont triés à la main et 70 % sont recyclés, ce qui a permis d’éviter 40 000 tonnes d’émissions de CO2 en 2015, évalue un organisateur du festival. Après les festivités, les restes de nourriture sont donnés à une association d’Oslo qui les distribue à des personnes en difficulté. Et depuis 2009, les générateurs électriques, utilisés dans la plupart des festivals même si très polluants, ont laissé place à l’énergie hydraulique.
Source : Courrier EXPAT
Vignette de l’article : PHOTO Sorbyphoto / PIXABAY / CC
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