Ce quadricoptère a la particularité d’être doté de deux processeurs : l’un dans son contrôleur, l’autre dans l’aéronef. Cette puissance lui permet ainsi de multiplier les fonctionnalités gourmandes en calcul.
D’ordinaire, un drone comporte, un microprocesseur, des capteurs et éventuellement une caméra mais il se contente de transmettre les données au sol pour qu’elles soient exploitées. Il est contrôlé à distance via un ordinateur si son trajet a été automatisé, ou par un homme qui le pilote sur un contrôleur.
La particularité de Solo est d’utiliser non pas un mais deux processeurs, cadencé à 1 GHz, qui font tourner deux minuscules ordinateurs sous Linux. L’un est embarqué dans la télécommande, l’autre directement dans l’aéronef. Ce qui permet à l’ensemble du système d’être beaucoup plus puissant.
Ainsi, le drone peut contrôler la caméra, ajuster et réaliser les prises de vue en temps réel, sans que vous ayez besoin d’intervenir. Ou, au contraire, s’occuper du vol en suivant un itinéraire préétabli pour que vous puissiez vous concentrer sur les photos et vidéos que vous souhaitez prendre. Si vous voulez pas vous lancer dans la planification d’un plan de vol, vous pourrez toujours lui demande de vous suivre grâce au GPS de votre smartphone.
Petite restriction tout de même : le Solo ne bénéficie pas d’un système « sense and avoid » (éviter et détecter) qui lui permettrait d’adapter sa trajectoire sur le vif et de contourner au dernier moment un obstacle.
De 999 à 1400 dollars tout de même !
Le flux vidéo HD, qui pourra provenir d’une caméra GoPro, pourra être envoyé directement vers un smartphone ou transitera par le contrôleur et sa sortie HDMI intégrée.
Enfin, un peu comme l’appli RunKeeper, le drone enregistre et stocke ses parcours dans l’appli de manière à évaluer tout le chemin parcouru ou encore partager ses bons plans avec d’autres utilisateurs. L’application du Solo, disponible pour Android et iOS vous permet de personnaliser le fonctionnement du drone également. Le communiqué de presse de la jeune société annonce déjà un mode de contrôle du drone via une interface Web.
Voilà qui pose des questions de sécurité. Mais 3D Robotics semble prendre au sérieux ce dernier point. Il existe ainsi un bouton Pause, qui bloque le drone en vol stationnaire tant que vous ne vous estimez pas en mesure de reprendre son contrôle. Dans un même ordre d’idées, il est possible de fixer une altitude maximale de vol pour le Solo. Un bon moyen de ne pas le perdre de vue…
La caméra n’est pas fournie avec le modèle de base vendu à 999 dollars. Le packageSolo/GoPro/stabilisateur de caméra est vendu, lui, à 1400 dollars. Le stabilisateur trois axes, baptisé Simbal, valant 399 dollars à lui seul. Une coquette somme tout de même pour un appareil qui s’adresse aussi bien aux professionnels qu’au grand public.
Author : Amélie Charnay pour 01.NET
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