Ikea a commandé un sondage dans 22 pays pour savoir comment les individus se sentaient dans leur foyer.
C’est une plongée dans le quotidien des gens qu’aurait sans doute aimer filmer Ingmar Bergman, le réalisateur de Scènes de la vie conjugale. La quatrième édition de l’enquête « Life at home » d’Ikea dévoilée mondialement lundi et en avant-première dans le JDD est résolument introspective. Signe de la puissance de la marque, cet exercice a mobilisé 22.000 personnes dans 22 pays autour du thème « Quelles batailles et frustrations du quotidien nous unissent? » Tout y passe : comment lutter contre le désordre sans renoncer aux objets que l’on aime? ; négocier des espaces personnels quand on n’ose pas les réclamer? ; se sentir chez soi alors qu’on lutte pour trouver cet état d’esprit au quotidien? ; jongler entre l’envie de rester connecté et les inquiétudes suscitées par une hyperconnectivité, et enfin comment gérer l’envie d’un foyer aménagé et celle de le voir évoluer au fil des étapes de la vie.
46% des personnes interrogées commencent à se disputer dans le salon
On apprend ainsi sur le divan Ikea que la Chinoise Ying Chen ne supporte pas que son mari conserve les lettres d’amour de son ex et que l’Allemand Christopher Buchholz utilise ses plantes pour élargir son « chez soi » en les posant sur des meubles qu’il déteste. Plus globalement, l’étude révèle que 46% des personnes interrogées commencent à se disputer dans le salon et que 49% se querellent à cause d’une vision différente du désordre. 44 % du panel se sentent mal à l’aise à l’idée de réclamer un espace personnel quand ils s’installent chez quelqu’un, un quart se sent sous pression de vivre avec moins d’objets. Plus étonnant, 40% des sondés avouent avoir jeté un objet qui ne leur appartient pas sans le dire à son propriétaire. Enfin, ils sont 26% à vouloir tout changer dans leur foyer sans en avoir l’énergie et 21% à y renoncer de peur de ne pas y parvenir. Autant d’enseignements et de données en or que le mastodonte du mobilier espère convertir demain en euros avec des produits qui parlent aux frustrés du monde entier. « Nous allons réfléchir à des solutions pour aider les gens à mieux dialoguer », confirme Lydia Choi-Johansson, qui a coordonné l’étude pour Ikea.
Source : Le JDD
Vignette de l’article : Un homme fait une sieste dans un magasin Ikea en Chine. Crédits Reuters
Pertinence et intérêt de l’article selon designer.s !
Trop court !
***** Exceptionnel, pépite
**** Très intéressant et/ou focus
*** Intéressant
** Faible, approximatif
* Mauvais, très critiquable